Comment mon chien m’a enseigné à devenir un meilleur consultant.

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Tashi et moi.

Après un lobby actif de près de 10 ans, ma femme m’a finalement convaincu, il y a deux ans, d’adopter un chien, soit un beau petit Morkie (croisement Yorksire/Bichon). On dit que les chiens de la famille des Terriers sont intelligents et particulièrement têtus. Je vous assure que cette réputation n’est pas surfaite. En fait, il devient obéissant à partir du moment qu’il comprend le gain à agir de telle ou de telle façon. En bon français, il veut savoir « kossé ça donne ».

Donc, lui imposer des ordres ne suffit pas. Nous devons ajuster le discours pour le ranger de notre côté, que ce soit avec une gâterie, un jeu ou une activité qu’il aime.

C’est un travail de négociation, basé sur le concept de bénéfices mutuels. Nos voisins du sud appellent cela le « what’s in it for me » (qu’est-ce que j’y gagne). Cette réflexion m’a amené à réaliser la cause de plusieurs frustrations dans le cadre de mes projets TI.

En effet, j’ai assisté plusieurs fois à des projets informatiques qui étaient initiés par le département TI de l’organisation : implantation d’un gestionnaire de contenu pour remplacer un vieux serveur de fichier, remplacement d’un système parce que celui-ci n’était plus supporté par le fabriquant, etc. Les raisons en soit étaient pertinentes, mais on prenait peu en compte les besoins réels des utilisateurs.

En fait, les TI prennent souvent pour acquis que si un outil est nouveau, il est forcément mieux et donc les utilisateurs vont naturellement l’adopter. Bien souvent, le résultat était mitigé et demandait beaucoup d’énergie en gestion du changement.

Si toutes les parties prenantes (TI, utilisateurs, gestion) n’y trouvent pas leurs comptes, il y aura de la résistance au changement. Au-delà de l’équipe qui initie le projet, il est dans l’intérêt du projet d’inclure les besoins de toutes les parties prenantes.

Dans le cas de la désuétude technologique, cela signifie que si on attend qu’un produit ou qu’un équipement soit en fin de vie pour préparer son changement, on se donne une pression indue. Il faut planifier l’arrivée des nouvelles versions bien avant le projet de migration, pour que les utilisateurs puissent identifier les gains à obtenir et qu’ils soient pris en compte dans le projet de migration.

Bref, quand tout le monde y trouve son compte, il y a bien moins d’entêtement.

Intranet versus Outlook : round 2

Lors du dernier billet, j’expliquais qu’à mon avis, l’intranet devrait être le premier arrêt de ma journée de travail (après la machine à café bien entendu!). En effet, c’est l’intranet qui devrait me communiquer le contenu de ma journée de travail, puisque l’intranet est également l’endroit où se trouvent mes outils de productivité, les documents de référence, etc. Pourquoi ne pas tout avoir sous un même toit? En fait, c’est maintenant possible avec Office 365. Mais d’abord, laissez-moi vous expliquer mes principaux reproches à propos d’Outlook.

  1. Par définition, mes courriels sont dans un espace privé. Mes collègues n’ont pas accès à ma boîte de courriels. Donc si je dois m’absenter, mon remplaçant (ou successeur) n’aura pas accès aux échanges, à mon historique de dossier, etc.
  2. Les pièces jointes sont une plaie pour les organisations. Les fichiers joints sont souvent des copies de fichiers déjà disponibles ailleurs. Donc, on augmente les risques de travailler avec la mauvaise version du fichier. C’est sans compter l’espace disque que prennent toutes ces copies et les coûts qui s’en suivent.
  3. Les tâches d’Outlook n’affichent que celles qui me sont assignées via Outlook. Je n’ai qu’une vue partielle des tâches à accomplir.

Office 365, ça mange quoi en hiver?

Pour ceux qui sont un peu familiers avec les produits Microsoft, Office 365 regroupe essentiellement les fonctions de 3 grandes familles de produits :

  • Exchange (les fonctions associées à Outlook : courriel, tâches, calendrier, bottin d’entreprise) ;
  • Office (Word, Excel, PowerPoint, OneNote, etc.) ;
  • SharePoint (répertoires de documents gérés par métadonnées, pages Web, etc.).

À cette base s’ajoute une série d’outils complémentaires, qui sont souvent des amalgames de fonctions déjà offertes par Exchanges, Office et SharePoint, par exemple :

  • One Drive (répertoire de documents) ;
  • Groups (liste d’envois, calendrier, notes et répertoire de documents) ;
  • Skype for business (messagerie instantanée) ;
  • PowerBI (tableaux de bord) ;
  • Et j’en passe.

Comment commence ma journée dans Office 365?

Les trois premières questions que je me pose en arrivant au bureau :

  1. Est-ce que j’ai des rendez-vous?
  2. Est-ce que j’ai des tâches à accomplir?
  3. Est-ce que j’ai raté quelque chose d’important?

1.    Un calendrier complet

Interface calendrier Office 365Les groupes et les sites de collaboration ont une fonction de calendrier qui permet par exemple d’afficher les conférences, les formations ou les rencontres d’équipe. La fonction de calendrier d’Office365 permet de superposer ces différents calendriers avec son calendrier personnel. Ainsi, vous pouvez facilement voir si vous avez le temps d’assister à cette formation sur la gestion du stress.

2.    Planner : toutes vos tâches quotidiennes. Toutes

Interface Planner Office 365Planner est le petit dernier de la suite Office 365. C’est un outil qui se situe entre la fonction de tâches d’Outlook et de Project. Inspiré de l’agilité, c’est un outil génial pour s’envoyer rapidement des assignations entre collègues. Sa plus grande force est sans aucun doute sa vision horizontale. En effet, une interface « Mes tâches » permet de visualiser l’ensemble des tâches qui me sont assignées, tous projets confondus. C’est super pratique.

Des tableaux de bord sont également inclus dans l’application et donnent une vue d’ensemble de l’avancement des projets.

Bon, ce n’est pas parfait. En mettant l’accent sur la facilité d’utilisation, des raccourcis ont été pris au niveau des fonctions disponibles. Ça ne calcule pas la capacité (on peut vous enterrer de travail sans s’en rendre compte), les notifications sont à améliorer, etc.

Le produit va sûrement gagner en maturité dans les prochains mois. C’est déjà un outil fantastique pour faciliter la gestion des tâches courantes. Définitivement un de mes coups de cœur de 2016.

3.    Delve ou la page d’accueil intelligente

Interface-DelveUne fois que je connais les priorités de ma journée, je veux prendre quelques minutes pour me synchroniser avec le reste de l’organisation. Pour ce faire, il y a Delve.

Delve est un agrégateur de contenu qui puise sa source dans les différentes applications d’Office 365. Ça me fait un peu penser aux murs de Facebook et de LinkedIn, version corporative.

En un coup d’œil, vous avez accès aux contenus qui ont bougé dans l’organisation, peu importe leurs emplacements (courriels, documents, etc.), en fonction des collègues que vous suivez. Vous pouvez suivre certains employés et voir les fichiers qu’ils sont mis à jour, comment les joindre, etc.

À mon avis, d’ici quelques années ce type d’application remplacera complètement le concept de page d’accueil d’intranet.

Évidemment, si vous n’avez pas accès à un contenu, Delve se charge de filtrer ces contenus selon vos droits d’accès.

Bye bye Outlook? Presque…

Est-ce que je peux complètement me départir d’Outlook? Pas tout à fait. D’abord, parce que chaque fonction d’Office 365 est traitée comme une « apps » (application mobile). On se retrouve très vite avec une multitude d’onglets ouverts dans notre fureteur Web. Les notifications courriel restent un bon moyen pendant la journée de savoir ce qui se passe.

Toutefois, le rôle d’Outlook change, car le contenu n’est pas véhiculé dans le courriel, ce dernier agit comme un outil de notification. On peut supprimer ces courriels rapidement et les collègues peuvent facilement prendre le relais de mes dossiers parce que l’information est disponible.

Intranet versus Outlook : round 1

Au cours de ma carrière, j’ai trop souvent assisté au débat suivant : doit-on forcer l’ouverture du fureteur Web avec la page de l’intranet par défaut lors du démarrage du poste de travail?

À cela, je réponds toujours la même chose : êtes-vous obligé de forcer l’ouverture d’Outlook pour inciter les employés à l’utiliser?

Bref, mon critère de succès pour un intranet est simple : devenir tellement pertinent pour que l’utilisateur commence systématiquement sa journée en ouvrant l’intranet.

Pourquoi les employés de bureau commencent-ils leur journée en ouvrant Outlook? Parce qu’ils peuvent rapidement savoir :

  • L’agenda de la journée ;
  • Les tâches à accomplir (souvent via les courriels reçus) ;
  • Ce qui s’est passé récemment (via les courriels reçus).

La principale erreur des gestionnaires d’intranet (je pense surtout aux directions de communications ici) est de penser que l’intranet est avant tout un outil de communication interne. C’est vrai que la majorité des employés sont curieux de ce qui se passe dans leur organisation, mais ils ne feront pas un détour pour lire les nouvelles de la page d’accueil de votre intranet. Comme les responsables des communications internes redoutent que les employés ne lisent pas l’intranet, ils envoient de toute façon les communications les plus importantes par courriel, ce qui ne fait qu’aggraver le problème. Il faut donc les attirer autrement.

Qu’est-ce que les employés veulent savoir avant tout? Quelle est la prochaine tâche à accomplir, aussi simple que cela. Présentement, c’est trop souvent Outlook qui fournit cette réponse. Pourtant, je crois depuis longtemps que c’est plutôt le rôle d’un intranet de me dire rapidement de quoi sera faite ma journée. C’est simplement une façon différente de véhiculer l’information dans l’organisation.

Avec Office 365, je pense que mon rêve est maintenant à portée de main.

Je vous explique pourquoi dans le prochain billet.

Gens des TI, soulevez-vous! (2e partie) : rêvons un peu

Ce billet est la suite de Gens des TI, soulevez-vous!. Suite à mon constat sur le manque d’évolution des outils bureautiques, je me suis demandé quel serait mon environnement de travail idéal, en terme d’outils technologiques.

Voici ma liste de souhaits pour les prochaines années :

Plus de pixels!

Homme devant un schéma d'idées

Je dois souvent traiter des volumes importants de contenus. Ce n’est pas rare d’avoir à travailler avec un « mindmap » (pensez à un organigramme dans Visio) de plus de 1000 éléments!

Croyez-moi, même les écrans HD présentement sur le marché sont bien trop petits pour mes besoins.

Récemment, j’ai également eu à produire un fichier Excel qui, une fois imprimé, faisait environs 1×2 mètres! Comment voulez-vous travailler efficacement un fichier de cette taille sur un moniteur de 55x35cm? Je ne voyais qu’environ 20% du fichier à la fois.

Il faut repenser la manière de travailler à l’écran. Avec une surface, disons de 1 mètre carré, le modèle clavier / souris devra être repensé, et le tactile doit être intégré selon de nouveaux paradigmes.

L’intranet mobile

Je ne devrais jamais recevoir une convocation par courriel. Tous les événements de l’entreprise, comme les comités, les formations et les 5 à 7 devraient être accessible à partir de l’application de calendrier de mon téléphone intelligent.

De plus, ma liste de contacts devrait être synchronisé avec la liste des employés automatiquement. Quand j’ai besoin de joindre un collègue rapidement, je ne devrais pas avoir à tenter d’accéder à l’intranet corporatif, l’accès doit être transparent.

Tant qu’à y être, les rappels de la direction pour les feuilles de temps devraient être envoyés via une notification ou un texto dans mon téléphone. Finis les courriels qui ont une durée de vie de 15 secondes et qui encombre ma boîte de réception!

« Bring your own profile »

Une tablette lance une série d'idéesJe fais du service conseil et j’ai souvent à travailler avec les équipes internes. Or à chaque nouveau mandat, le client me crée une adresse de courriel, m’assigne un téléphone et une boîte vocale. Je n’en veux plus! J’ai déjà une adresse de courriel et un téléphone portable, cela devrait être transparent pour moi.

Il n’y a qu’à intégrer mes coordonnés dans le bottin d’entreprise. Encore une fois, l’idée est que mon téléphone portable est mon point de contact principal. Que ce soit par courriel, texto ou téléphone, tout devrait être centré sur un seul appareil.

Des données mobiles

Quand vous avez une présentation à faire, c’est l’enfer! Il faut emprunter un ordinateur portable et un projecteur, brancher le tout, incluant le fil réseau, en priant que personne ne va trébucher là-dedans pendant la réunion. Ensuite il faut se connecter sur un poste qui ne possède pas les mêmes applications que votre poste de travail, sinon il faut se connecter à une VM. Quel bordel!

Il est grand temps que les organisations mettent en place :

  • Des réseaux WiFi fiable qui donnent accès aux systèmes internes.
  • Quelque chose qui ressemble aux tableaux interactifs dans les écoles, avec des résolutions d’écran minimalement HD.

Moins de puissance, plus de vitesse

Metalogique me permet déjà d’accéder à l’intranet à distance et le WiFi est disponible au bureau. Quand j’ai à travailler au bureau, je travaille habituellement avec mon « vieux » iPad de 2012, accompagné du clavier Bluetooth d’un iMac. Je ne ferais pas de grands dossiers d’architecture avec cela mais je suis surpris de l’autonomie que j’ai réussi à avoir avec une si « modeste » machine.

Ça m’a fait réalisé que j’ai rarement besoin d’un processeur dernier cri, ni d’une tonne de RAM, sauf pour des besoins très spécifique. Le maillon faible présentement de la plupart des ordinateurs de bureau, c’est les disques durs rotatifs. En 2015, l’OS et les applications ne devraient plus jamais être sur des disques durs conventionnels. On perd plusieurs minutes de productivité par jour à attendre que ces applications ouvrent, ça devrait être instantané, un peu à l’image des tablettes.

En attendant

Cette vidéo de Corning fut très inspirante dans ma réflexion.


Ultimement, j’avoue que je serais bien heureux de travailler avec l’interface Jarvis de Tony Stark!

Partagez-moi votre vision d’un environnement de travail idéal, je suis curieux de vous lire.

Gens des TI, soulevez-vous! (Première partie)

L’automne dernier j’ai voulu donner une conférence à mes collègues où je traiterais de l’impact des nouvelles technologies dans nos vies, ainsi que les tendances des prochaines années. M’adressant à une clientèle de développeurs et d’architectes informatiques, je ne pouvais me contenter de leur parler du dernier iPhone ou de l’arrivée des montres connectées.

Je cherchais un angle différent pour leur faire prendre conscience des changements dans lesquels ils baignent au quotidien et les faire réfléchir sur l’avenir des technologies de l’information et des communications. J’ai finalement opté de traiter des changements dans nos vies, selon trois sphères d’activité :

  • l’impact sur la réalisation de nos tâches quotidiennes;
  • l’impact sur la mondialisation;
  • l’impact dans la création de contenu.

En faisant mes recherches, j’en suis venu à un constat plutôt accablant. Si les téléphones intelligents et les tablettes ont eu beaucoup d’impact dans la réalisation de nos tâches quotidiennes, il y a eu très peu de gain pour la création des contenus. Par création de contenu, je réfère à la production de la connaissance dans une organisation, du rapport en format Word ou PDF, de la présentation avec PowerPoint en passant par les contenus Web et les applications. Cela inclut l’essentiel des cols blancs, appuyés par les équipes TI qui leur fournissent les outils technologiques.

Bien sûr que nos ordinateurs sont plus performants, mais fondamentalement, rien n’a vraiment changé. Nous avons simplement eu plusieurs itérations des outils que nous avions déjà depuis près de 20 ans : ordinateur, clavier, souris, moniteur, imprimante, tout cela connecté par un réseau filaire. En comparaison, les téléphones intelligents n’ont plus rien à voir à avec les premières générations de téléphones cellulaires. En fait, c’est presque devenu archaïque d’utiliser son téléphone pour parler. C’est vous dire!

Portable-ideesC’est tellement vrai, que je suis tombé sur une vidéo qui fait démarrer en même temps un ordinateur d’il y a 20 ans (un 486 ou un Pentium), roulant sur Windows 95, et un portable récent roulant Windows 7. Croyez-le ou non, mais la séquence de démarrage prend exactement le même temps! Donc nous avons des ordinateurs plus puissants certes, mais pas nécessairement plus performant.

Je ne sais pas pour vous, mais moi je trouve qu’en tant que professionnel en TI, on s’est négligé et qu’il est temps que l’on modernise nos façons de travailler mais surtout nos outils de travail, qui sont complètement dépassés!

Gens des TI, soulevez-vous!

Dans mon prochain billet, je vous ferai part de quelques suggestions.

Ma présentation est disponible sur le site de Prezi.

 

Intranet – de la connaissance à l’expertise

Les intranets ont beaucoup évolué dans les 15 dernières années. Souvent laissé à l’initiative des différentes unités d’affaire, les organisations ont profité des applications de gestion de contenus (CMS) pour mieux encadrer l’utilisation des intranets.

Le volume d’information ainsi centralisée a amenée des préoccupations en terme de gestion documentaire et de gestion de la connaissance. De grands pas ont été accomplis en ce sens.

Parallèlement à ces changements, le web public a subit une transformation majeure. Les médias sociaux, combinés à l’arrivée des téléphones intelligents, ont changé profondément la manière d’utiliser internet.

Plusieurs organisations tardent à prendre le virage par crainte de dérapages. D’une part, ils empêchent l’accès aux employés de sites comme Facebook et Twitter. D’autres part, peu d’espaces collaboratifs sont disponibles dans les organisations, de peur de perdre le contrôle de la connaissance qui y est déposé.

La connaissance n’est pas seulement dans les documents

Les intranets sont encore trop souvent perçus comme un mélange de journal interne et de bibliothèque officielle de l’organisation.

Or aux yeux des employés, l’intranet doit être une extension de leur environnement de travail, soit un endroit de partage de connaissance. Bien souvent, l’employé ne cherche pas un document, mais une expertise. Les bottins d’employés sont encore bien trop orientés sur le titre des employés, plutôt que sur leurs expertises.

Il ne faut plus voir l’intranet comme une bibliothèque, où tout le monde fouille en silence afin de trouver le bon bouquin. L’intranet doit plutôt être à l’image d’un café, avec son coin lecture mais surtout un lieu d’échange et de partage des idées et des expertises.

Votre organisation est un média social

Le Web 2.0, popularisé par les médias sociaux, inspire les employés et suscite la crainte des gestionnaires, qui redoutent une baisse de performance des employés. Or, de tout temps, une organisation est par définition un réseau social. Le téléphone et les salles de réunion ont lentement été remplacés par le courriel au début des années 2000. Les employés réclament désormais des espaces virtuels de création de contenus et une centralisation de la connaissance. La messagerie instantanée remplace le courriel pour les discussions informelles, les espaces collaboratifs complémentent les réunions et remplacent graduellement les échanges de documents par courriel.

Bref, les employés souhaitent être plus performants, en restant plus longtemps devant leur écran tout en étant connecté avec le reste de l’organisation.

Un palmarès des meilleurs intranets : 2015 Intranet Design Annual

Bonjour fidèles lectrices et lecteurs du blogue TI Évolutive. Je suis le petit nouveau du groupe, ayant joint l’équipe de Métalogique en décembre 2014. Je suis heureux d’apporter ma modeste contribution à ce blogue.

Dans le cadre des 10 dernières années, j’ai principalement travaillé sur des projets d’intranets, souvent en lien avec l’implantation de gestionnaire de contenu tel que SharePoint dans de grandes organisations.

Dans mes prochains billets je partagerai mes réflexions sur l’évolution des intranets.

Avant de commencer, je veux vous partager un outil indispensable pour ceux qui se spécialisent dans les intranets. Vous le savez, le problème avec les intranets, c’est qu’il est difficile d’aller comparer avec ce qui se fait ailleurs, de par la nature privée de ces sites.

Dans ce contexte, un palmarès des meilleurs intranets devient un outil précieux. Le Nielsen Norman Group produit chaque année son palmarès des 10 meilleurs intranets, basés sur des candidatures reçues de par le monde.

Le Nielsen Norman Group est reconnu comme une sommité dans le domaine de l’ergonomie Web, et chaque projet gagnant est décrit dans une étude de cas très bien documenté. C’est malheureusement offert qu’en anglais mais pour ceux qui se débrouillent dans la langue de Shakespeare, je vous recommande vivement ce rapport.

Le rapport est disponible sur le site du groupe.

S’organiser et s’équiper pour se transformer

Le titre de ce billet est en fait celui de la septième édition annuelle de l’étude du cabinet Français Lecko sur « L’état de l’art des réseaux sociaux d’entreprises ». Cette étude est disponible gratuitement depuis le 29 janvier dernier. Il s’agit d’en faire la demande en complétant le formulaire en ligne disponible ici.

Je ne saurais trop vous recommander sa lecture. Certes, il y a cette analyse comparée de 30 solutions du marché qui intéressera ceux qui songent à implanter dans leur organisation une telle application. Mais plus important encore sont les trois premières sections de l’étude qui portent sur:

  1. La collaboration comme pivot de la transformation numérique
  2. S’organiser pour se transformer
  3. Bâtir une offre collaborative

Une lecture attentive de ces trois chapitres s’avère riche en éclairages et réflexions, soutenues par un benchmark des pratiques d’animation auquel « 92 community managers (dont 22 de filiales internationales) ont répondu ».

Etude_Lecko_RSE_tome7_v1_100129_pdf

Il faut bien le dire, en matière d’approches collaboratives et de déploiement d’applications de support à de telles pratiques, nous sommes sérieusement en retard au Québec, si on se compare avec le Royaume-Uni ou la France, pour ne nommer que ces deux pays.

Je vous réfère, pour nourrir votre réflexion à ce sujet,  à ce billet publié récemment par Claude Malaison sur son blogueQuel sera l’avenir des entreprises québécoises en 2020? Cinq ans, ce n’est pas si long…

Pour en revenir à l’étude de Lecko, je vous propose ces extraits en guise d’apéritif:

Ne pas se tromper d’enjeu : la transformation numérique vise à faire face aux évolutions engendrées par l’ère numérique. Il ne s’agit pas tant de « numériser » son offre mais de se transformer en profondeur pour se ré-inventer et être capable d’adapter son organisation.

Changer sa culture et son organisation pour se donner les moyens de changer

Il faut rendre chacun en mesure de :

  • se remettre en cause, accepter l’idée de faire autrement demain et de devoir changer
  • être impliqué dans ces changements, comprendre dans son domaine ce qui évolue
  • réfléchir comment les évolutions créent des opportunités de mieux faire
  • permettre l’action pour tester, éprouver et développer ses initiatives

Les modes d’organisation en réseau s’imposent comme le levier de cette transformation et comme une composante des organisations cibles. Il ne s’agit pas de se transformer vers un état B, mais de se mettre durablement en mouvement.

  • Apprendre (autour d’un processus, veille, partage de pratiques)
  • Améliorer (traiter les irritants)
  • Mobiliser face à une problématique
  • S’adapter à l’environnement (sur-information et multiplicité des contacts)

L’organisation réticulaire vient s’ajouter aux organisations hiérarchiques existantes. L’objectif est de permettre aux plus motivés de s’investir au sein d’initiatives, qui pourront être ensuite intégrées dans l’entreprise ensuite.

Transformation interne : rendre l’entreprise agile et améliorer l’efficacité de son fonctionnement dans la nouvelle économie des savoirs et un écosystème en réseau.

Il s’agit d’abord de la rendre apprenante de manière plus efficace et réactive que jusqu’à alors.

Ensuite, il s’agit d’adapter les organisations encore très marquées par des silos afin d’adopter des modes d’organisation en réseau, plus collaboratifs.

Pour terminer, il s’agit de tirer partie de cette mise en réseau pour mobiliser l’intelligence collective au quotidien pour traiter des incidents, résoudre des irritants ou développer des initiatives qui pourront être les innovations de demain.

Le RSE, plateforme d’expression des usages émergents et catalyseur d’une évolution culturelle

L’organisation collaborative et sociale s’exprime sur les RSE. Le RSE devient le révélateur des synergies, des interactions entre les collaborateurs. Grâce à la plateforme, les plus impliqués peuvent prendre plus d’initiatives, fédérer autour d’eux des collaborateurs pour inventer et proposer des solutions aux irritants du quotidien jusqu’au futurs produits et services de l’entreprise.

La collaboration est une culture (pas une méthodologie) cela ne s’apprend pas, cela s’expérimente.

 Un mot en terminant sur l’analyse des 30 solutions. Les grilles d’analyse bâties par Lecko sont un modèle dans le genre. À elles seules elles valent le détour. Les organisations en quête de solutions de cette nature y trouveront des critères d’analyse d’une grande pertinence.

Certes, plusieurs solutions analysées sont peu ou pas présente de ce côté-ci de l’Atlantique. On y trouvera néanmoins quelques joueurs connus comme Confluence, Google Aps, IBM, Liferay, Office 365+Yammer et XWiki.

Cliquez ici pour demander votre exemplaire de l’étude.

L’innovation passe par l’usage du numérique

Cefrio

Le CEFRIO propose un autodiagnostic pour les entreprise à propos de l’innovation par le numérique.

Dirigeants d’entreprises et d’organisations, le CEFRIO a développé pour vous un outil de mesure de votre capacité à mettre en place les conditions favorisant l’innovation. Cet outil unique propose des recommandations et des ressources pour aider les organisations à améliorer leur capacité à innover par le numérique et ainsi devenir plus performantes.

Cet outil d’autodiagnostic permet de comparer votre organisation avec :

  • Toutes les organisations du Québec ayant participé à l’autodiagnostic
  • Des organisations de taille comparable
  • Des organisations du même secteur d’activités économiques

En plus, il fournit des informations et des ressources, ainsi qu’un guide pour bâtir un plan d’action.

Voilà une belle occasion de faire le point !

L’autodiagnostic se trouve ici et le document explicatif .

 

Comment peut-on savoir si on collabore ou pas.

Je suis tombé sur une étude portant sur la notion de collaboration. L’auteur s’appelle Alexandre Piquet.

L’intitulé de l’œuvre est : Guide pratique du travail collaboratif : Théories, méthodes et outils au service de la collaboration

J’ai lu quelques extraits et celui qui a particulièrement attiré mon attention, et que je partage avec vous, aborde la différence entre une attitude de collaboration et celle de non collaboration.

Voici le tableau comparatif entre les deux attitudes :

Je ne collabore pas quand :

  • Je participe à un entretien, une réunion ou une rencontre ;
  • Je communique (émettre de l’information ou en recevoir), je réponds à une question qu’on me pose, je cherche des idées parce qu’on me le demande ;
  • Je manage une équipe ou un projet, j’aide les autres parce qu’on me l’a demandé ;
  • J’essaye d’obtenir le maximum de ressources de l’organisation pour réaliser mes objectifs dans de bonnes conditions.

Ces actions relèvent de la communication, du management ou de la négociation. Elles sont nécessaires et utiles, mais il ne s’agit pas de collaboration.

CollaborationJe collabore quand :

  • Je donne une information à une personne parce que je pense que cette personne a besoin de cette information alors même qu’elle ne me l’a pas demandé ;
  • Je consacre une partie de mon activité à aider les autres dans l’accomplissement de leur activité, alors même que cela ne concourt pas à l’atteinte de mes objectifs personnels. Je le fais, parce que cela contribue à la performance collective. Je le fais spontanément et non parce que j’en ai reçu l’ordre ;
  • Je cherche des idées et je les propose spontanément pour améliorer les performances de mon organisation ;
  • J’essaye de construire une relation gagnant/gagnant dans le cadre de mon activité. J’ai autant le souci de mes intérêts que de ceux des autres. Je veux gagner, je veux que l’autre gagne et que le collectif gagne : « Win Win Win » (selon l’expression de Pascal Baudry, pdt de WDHB Consulting).

Le lien vers la page du site est :
http://www.a-brest.net/IMG/pdf/Guide_pratique_du_travail_collaboratif.pdf